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Production horticole Terres de contraste

En conclusion du congrès de la FNPHP, le 18 juin 2015 à Disneyland Paris, le président François Félix a listé à l'attention de Sébastien Couderc, représentant du ministère de l'Agriculture, les attentes de la profession…©Pascal Fayolle En conclusion du congrès de la FNPHP, le 18 juin 2015 à Disneyland Paris, le président François Félix a listé à l'attention de Sébastien Couderc, représentant du ministère de l'Agriculture, les attentes de la profession…©Pascal Fayolle

La Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP) a fêté ses 70 ans le 18 juin 2015 à Disneyland Paris, dans un contexte volontariste, mais toujours difficile, malgré un printemps plutôt favorable...

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La Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP) a fêté ses 70 ans le 18 juin 2015 à Disneyland Paris, dans un contexte volontariste, mais toujours difficile, malgré un printemps plutôt favorable...

Des horticulteurs qui soufflent un peu après un printemps correct, même s'il a fallu mettre en oeuvre des tonnes d'énergie pour réaliser un chiffre d'affaires stable ou en légère progression seulement et des pépiniéristes qui restent en grande difficultés : tel était le public réuni à l'occasion du congrès de la FNPHP. Les producteurs fêtaient cette année le 70e anniversaire de leur syndicat : l'occasion de partager un beau gâteau d'anniversaire, mais sans perdre de vue que l'horizon reste bouché et que l'objectif principal de tout un chacun reste de travailler pour trouver des solutions. Et dans le cadre de la « Fédé », comme disent les habitués, le but est de travailler ensemble. Et à ce niveau, force est de reconnaître que les forces en présence restent limitées : seuls une cinquantaine de producteurs ont fait le déplacement à Disneyland Paris pour leur congrès, ce qui reste fort peu pour une profession qui ne cesse de mettre en avant des difficultés structurelles à faire valoir auprès de nos élus... Ollivier Ottennwaelder, secrétaire de la FNPHP, a d'ailleurs rappelé dans son rapport moral que le syndicat ne grandit plus, mais que pourtant son « action prend tout son sens dans un environnement compliqué ».

Ensemble, les producteurs ont détaillé la « législation extravagante » que mettent de plus en plus facilement en place des « élus qui ouvrent des parapluies toujours plus grands ». Ils ont fait le point sur le travail de chacun des pôles qui constituent aujourd'hui la colonne vertébrale de leur action : pôle commerce, stratégique, juridique (à lire : un aperçu rapide des actions en cours pour chacun dans les prochaines éditions du Lien horticole). Une méthode de travail qui porte ses fruits, puisque « de plus en plus de professionnels s'impliquent dans ces pôles », si l'on en croit le conseil d'administration...

Une filière qui sait montrer son unitéAprès avoir écouté leur ancien directeur, Christian Auger, retracer 70 ans de syndicalisme horticole en France (à lire également dans une prochaine édition du Lien horticole), les participants ont conclu une journée riche d'échanges et de débats en écoutant leur président, François Félix, rappeler au représentant du ministre de l'Agriculture, les principales attentes de la profession : retour des produits horticoles au taux bas de TVA, remise à plat du CICE qui aujourd'hui ne prouve pas son efficacité, aides à l'investissements qui sont les principaux nerfs de la guerre...

Sébastien Couderc, conseiller chargé de la filière végétale et des biocarburants au ministère de l'Agriculture, a souligné que la profession avait su se souder pour signer les derniers accords interprofessionnels, pour mettre en place une section spécialisée au sein du FMSE, un fonds destiné à indemniser les pertes de récoltes, ou encore autour du label Fleurs de France. Il a expliqué que Stéphane Le Foll avait conscience que l'année 2014 avait été difficile pour la filière, et que si le printemps 2015 avait été plus favorable, il n'avait pas résorbé toutes les difficultés.

Dans ce contexte, 4 axes doivent permettre, demain, de donner plus de sens au végétal : le vert en milieu urbain, la balance commerciale très négative qui montre que le marché existe et que les producteurs français ont des parts de marché à reconquérir, l'investissement/l'innovation... et l'unité. Une unité que la filière doit trouver au-delà des seuls adhérents présents aux congrès, et même au-delà des quelque 450 adhérents de la FNPHP...

P.F.

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